Cinq mois après la tempête, le préfet de Charente-Maritime accepte de faire face à toutes les polémiques. Zonages, plan digues ou bien indemnisations, il répondra demain matin en direct aux questions des journalistes de « Sud Ouest » et de « Demoiselle FM », mais aussi à celles des associations de sinistrés dont nous relayons ici une partie des interrogations.
A Fouras, l'État ferait pression en sous-main
Entre rumeurs et certitudes, Jacques Bargiel - le président de l'association Vivre à Fouras - continue de plaider en faveur des 107 familles de la pointe de la Fumée classées en zone noire : « Tout le monde est victime de pressions assez primaires de l'État. Pour que les sinistrés touchent l'argent de l'assurance, les gens doivent par exemple signer une quittance reconnaissant qu'ils sont en zone noire.
Mais j'ai trois questions précises pour le préfet : d'abord qu'il me dise si oui ou non une circulaire a bien été envoyée aux artisans afin de leur interdire de faire des réparations en zone noire, leur signalant au passage qu'ils ne seraient pas payés s'ils passaient outre. La seconde question concerne le 14 juillet, puisqu'il se dit que le préfet - craignant les effets d'un orage conjugués aux fortes marées - était ce jour-là sur le point de faire évacuer la presqu'île.
Enfin, qu'il nous explique pourquoi la cote NGF, celle qui détermine le niveau de protection, est de 7 mètres à Fouras, alors qu'elle n'est que de 4 mètres dans l'île de Ré. La mer serait-elle plus haute chez nous que là-bas ? »
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