24/03/2011
1) Dans le cadre de la Mission Littoral, créée après Xynthia, le Département a notamment confié à un bureau d’études spécialisé, la société Egis Eau, le soin d’examiner les possibilités de réalisation des ouvrages de protection des zones gravement inondées.
Les conclusions de cette étude ont été présentées le vendredi 11 mars 2011, à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle, par Dominique Bussereau, président du Conseil général, en présence de représentants de l’Université de La Rochelle et de l’Union des Marais (UNIMA).
Une cinquantaine de maires des communes littorales et des îles, de Charron à Saint- Fort-sur-Gironde, avaient été invités à cette présentation, à l’issue de laquelle ils ont pu demander des compléments d’information.
Les Conseillers généraux membres du comité de pilotage et/ou représentant les cantons concernés par les retombées de la tempête Xynthia étaient également présents.
2) L’étude réalisée par Egis Eau a porté sur le territoire de 17 communes, soit 15 sites particulièrement sensibles à la submersion marine (dont celui de Charron, où les travaux de rehausse de la digue ouest vont être lancés dès cet été 2011).
Pour chacun de ces sites, différents moyens de défense ont été envisagés : rehausse de digues existantes, création de nouvelles digues (en terre ou par enrochement), mise en place de murets anti-submersion ou de brise-lames, surélévation de routes, renforcement de cordons dunaires…
3) Cette étude entre dans le cadre des objectifs de la Mission Littoral
Il s’agit de disposer d’une expertise propre à la Charente-Maritime, afin d’étudier et de proposer une stratégie globale qui tienne compte des spécificités du littoral de notre département.
La Mission Littoral coordonne ainsi un ensemble de compétences afin d’examiner tous les systèmes de protection, en intégrant le rôle des marais, et les évolutions à moyen et long terme : mouvements du trait de côte, élévation du niveau des océans…
Une connaissance plus fine de ces spécificités, associée à un inventaire détaillé de l’existant, débouchera sur une stratégie adaptée à chaque site.
4) Structure d’expertise, la Mission Littoral est aussi une structure de dialogue
Le Département a voulu que soient associés aux différentes phases d’étude et de validation différents partenaires, et plus particulièrement les collectivités locales concernées (Communes et Communautés de communes ou d’agglomération). L’ensemble des travaux est suivi par un Comité de pilotage composé d’une quinzaine de Conseillers généraux.
Les services experts du Conseil général travaillent ainsi en étroite liaison avec d’autres experts :
• ceux de l’Institut du Littoral et de l’Environnement de l’Université de La Rochelle, avec lesquels ont été mises au point différentes simulations de scénarios.
• ceux de l’Union des Marais de Charente-Maritime (UNIMA) afin de disposer des éléments nécessaires sur les dispositifs de protection et de fonctionnement hydraulique des marais, leur fonction de zones tampons, les particularismes de leur gestion…
5) L’ensemble des conclusions présentées ce vendredi 11 mars va être immédiatement communiqué aux services de l’État, afin d’enrichir la réflexion qu’il a engagée.
Au mois de juin, les avant-projets seront finalisés, ainsi que l’inventaire de l’ensemble des dispositifs de protection sur tout le littoral et les estuaires de la Charente-Maritime, avec une estimation du coût des opérations.
Selon une première estimation, le coût d’un programme global de protection du littoral charentais-maritime pour un événement du type « Xynthia » s’élèverait à 300 M€. Le Département s’est engagé à assurer les maîtrises d’ouvrage et à financer ces travaux à hauteur de 20%. Les autres partenaires (Europe, État, Région, Intercommunalités et Communes) vont être sollicités.
présentation des scénarios de protection
Les conclusions de cette étude ont été présentées le vendredi 11 mars 2011, à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle, par Dominique Bussereau, président du Conseil général, en présence de représentants de l’Université de La Rochelle et de l’Union des Marais (UNIMA).
Une cinquantaine de maires des communes littorales et des îles, de Charron à Saint- Fort-sur-Gironde, avaient été invités à cette présentation, à l’issue de laquelle ils ont pu demander des compléments d’information.
Les Conseillers généraux membres du comité de pilotage et/ou représentant les cantons concernés par les retombées de la tempête Xynthia étaient également présents.
2) L’étude réalisée par Egis Eau a porté sur le territoire de 17 communes, soit 15 sites particulièrement sensibles à la submersion marine (dont celui de Charron, où les travaux de rehausse de la digue ouest vont être lancés dès cet été 2011).
Pour chacun de ces sites, différents moyens de défense ont été envisagés : rehausse de digues existantes, création de nouvelles digues (en terre ou par enrochement), mise en place de murets anti-submersion ou de brise-lames, surélévation de routes, renforcement de cordons dunaires…
3) Cette étude entre dans le cadre des objectifs de la Mission Littoral
Il s’agit de disposer d’une expertise propre à la Charente-Maritime, afin d’étudier et de proposer une stratégie globale qui tienne compte des spécificités du littoral de notre département.
La Mission Littoral coordonne ainsi un ensemble de compétences afin d’examiner tous les systèmes de protection, en intégrant le rôle des marais, et les évolutions à moyen et long terme : mouvements du trait de côte, élévation du niveau des océans…
Une connaissance plus fine de ces spécificités, associée à un inventaire détaillé de l’existant, débouchera sur une stratégie adaptée à chaque site.
4) Structure d’expertise, la Mission Littoral est aussi une structure de dialogue
Le Département a voulu que soient associés aux différentes phases d’étude et de validation différents partenaires, et plus particulièrement les collectivités locales concernées (Communes et Communautés de communes ou d’agglomération). L’ensemble des travaux est suivi par un Comité de pilotage composé d’une quinzaine de Conseillers généraux.
Les services experts du Conseil général travaillent ainsi en étroite liaison avec d’autres experts :
• ceux de l’Institut du Littoral et de l’Environnement de l’Université de La Rochelle, avec lesquels ont été mises au point différentes simulations de scénarios.
• ceux de l’Union des Marais de Charente-Maritime (UNIMA) afin de disposer des éléments nécessaires sur les dispositifs de protection et de fonctionnement hydraulique des marais, leur fonction de zones tampons, les particularismes de leur gestion…
5) L’ensemble des conclusions présentées ce vendredi 11 mars va être immédiatement communiqué aux services de l’État, afin d’enrichir la réflexion qu’il a engagée.
Au mois de juin, les avant-projets seront finalisés, ainsi que l’inventaire de l’ensemble des dispositifs de protection sur tout le littoral et les estuaires de la Charente-Maritime, avec une estimation du coût des opérations.
Selon une première estimation, le coût d’un programme global de protection du littoral charentais-maritime pour un événement du type « Xynthia » s’élèverait à 300 M€. Le Département s’est engagé à assurer les maîtrises d’ouvrage et à financer ces travaux à hauteur de 20%. Les autres partenaires (Europe, État, Région, Intercommunalités et Communes) vont être sollicités.
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