Le coût des travaux

FOURAS.

C'est finalement un conseil municipal de routine qui s'est tenu jeudi soir en mairie. Si les dossiers de réaménagement de la place Carnot et des fronts de mer ouest et sud ont bel et bien été abordés, c'est uniquement sur des questions d'ordre administratif.

C'est ainsi que le cabinet d'architecte qui va travailler sur le réaménagement de l'espace Carnot va s'adjoindre les services d'un économiste chargé de mesurer l'impact financier de ce chantier sur les activités commerciales existantes.

Le maire, Sylvie Marcilly, indiquait d'ailleurs qu'une réunion des professionnels se tiendrait en janvier, avant une présentation publique du préprojet en février.


Front de mer et camping

Le coût des travaux du front de mer sud est, lui, connu : plus de 730 000 euros. Autres aménagements, ceux des campings pour plus de 300 000 euros, le plus gros chantier touchant le Cadoret avec la restructuration du bar-restaurant Le Suroît.

Gros chiffre aussi, plus de 100 000 euros, pour l'achat sur préemption d'un terrain jouxtant la zone artisanale, permettant son extension ou l'aménagement de ses abords. L'achat d'une nouvelle balayeuse s'élèvera également à plus de 100 000 euros.

Du côté des économies, on notera une démarche de mise en place d'accords cadres pour divers achats de la commune, initiative saluée par l'opposition.

Clarifier les tarifs

Et, puisqu'il était question d'argent, les élus ont voté une augmentation moyenne de 2 % des tarifs de droit de place et location de salles, chacun s'accordant à cette occasion sur la trop grande complexité des tarifs pratiqués et leur nécessaire clarification. Ce sera fait en 2009, selon Christian Donadello, adjoint chargé des finances. Yann Berret demandera à cette occasion la gratuité pour l'emprise des matériels maritimes des ostréiculteurs, comme c'est déjà le cas pour leur stationnement à terre. La proposition sera étudiée, a promis Sylvie Marcilly.

Ce même Yann Berret interviendra hors ordre du jour pour signaler un cas d'infraction à l'urbanisme sur la pointe de la Fumée, précédent n'ayant pas été sanctionné par la loi, ce que regretteront les élus de la majorité et de l'opposition. Le conseiller demandera d'acter en justice, ce qui a semble-t-il reçu l'assentiment du premier magistrat. Affaire à suivre...

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