L'après-Xynthia

imageiis Quid de la zone noire à Fouras ?

Réponse en janvier 2012. Poursuite également des démolitions dans plusieurs communes.Vont-elles disparaître ou bien quels seront les nouveaux périmètres des zones de solidarité (noires) dans la communes (pointe de La Fumée)?

Les personnes concernées devraient être fixées en janvier 2012. 



Pour Fouras, Sylvie Marcilly, maire de la commune, doit elle-même se rendre au ministère où une réunion est prévue en janvier. Donc, en 2012, on parlera toujours de Xynthia. De démolition mais aussi de construction de travaux pour protéger le littoral des risques de submersion marine. Au chapitre des démolitions, le premier chantier de Charron où 215 maisons doivent disparaître, est toujours en cours.

Un deuxième est programmé en février. Selon les derniers chiffres fournis par la préfecture, sur un total de 459 maisons situées en zone de solidarité, 459 ont été vendues. Pour l'instant, 436 actes ont été signés. Mais en 2012, « l'après-Xynthia » ne se limitera pas à faire disparaître des habitations. Il s'agira aussi de protéger les habitants et les biens mobiliers. 

L'objectif est d'éviter qu'une tempête semblable produise les mêmes effets tragiques. Il s'agit de renforcer les ouvrages existants et d'en construire d'autres pour protéger les sites les plus exposés mais aussi, à terme, l'ensemble du littoral départemental. 

Le système hydraulique sera également revu pour permettre aux marais de jouer leur rôle de tampon et de pouvoir évacuer les surplus d'eau. La mission Littoral a élaboré un plan départemental s'inscrivant dans le Plan des submersions rapides déployé par l'État. 

Le Conseil général sera maître d'ouvrage. Mais ce n'est pas simple, tout chantier doit bénéficier de l'aval de l'État. C'est la condition incontournable pour avoir le droit de faire les travaux en question et de bénéficier d'une aide financière de la part de l'État, 40 % en principe.

Plusieurs bassins à risque - baie de l'Aiguillon, agglomération de La Rochelle, baie d'Yves, estuaire de la Charente, marais de Brouage, estuaire de la Seudre, estuaire de la Gironde, île d'Oléron - ont été définis. Mais ces bassins doivent faire l'objet de Papi (Programmes d'actions de prévention des inondations) avant qu'il soit possible d'y envisager la moindre construction d'ouvrages de défense.

Et pour être valables, ces Papi qui englobent un état des lieux, les besoins, les actions à mener ainsi que la gestion future de ces projets, doivent être labellisés par le ministère du Développement durable. En Charente-Maritime, un seul Papi a été validé, celui de Châtelaillon et d'Yves. Les autres sont en cours de préparation.

SOURCE DE L’INFO: Sud-Ouest

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire