Fouras – Sylvie Marsilly est en colère

Sylvie Marsilly a rencontré le préfet de Charente-Maritime, mercredi. À deux reprises, le matin, avec l'ensemble des représentants des communes concernées par la tempête Xynthia, l'après-midi pour étudier de plus près le cas de Fouras. Et les nouvelles ne sont pas bonnes.


Les zones rouges que l'État souhaite mettre en place se traduisent en des termes simples. Il ne sera plus possible de dormir sur les espaces touchés par la submersion marine. En revanche, les activités professionnelles pourront y être maintenues puisque se faisant la journée et ne nécessitant pas d'hébergement.

Ce qui se traduira par une fermeture au moins momentanée des campings de La Fumée et de l'Espérance.
« Pour l'instant, nous n'en savons pas plus », insiste, dépitée, Sylvie Marcilly. « Tout ce que nous pouvons faire, c'est inciter les gens à la prudence et leur dire qu'il ne faut pas qu'ils se précipitent pour réparer des maisons qui seront peut-être détruites ».

Et c'est la colère qui, rapidement, pointe derrière les propos de l'élue.
« Nous ne pouvons pas en rester là, il faut que tout le monde prenne ses responsabilités et l'État doit nous écouter comme nous avons écouté les propriétaires. Nous sommes allés les voir sur place à la Fumée car nous sommes là pour les défendre et les protéger. »

Sylvie Marcilly qui entend déjà ici ou là qu'elle aura la responsabilité du choix des maisons à abandonner. « C'est ridicule ! Je ne peux pas laisser dire ça ! Nous n'y sommes pour rien, c'est l'État qui va décider, pas nous ! »

L'élue veut absolument faire venir le Préfet afin qu'il s'explique en public dès la mi-avril à Fouras. Il est déjà très attendu.

Auteur : Jean-Luc Richard

SOURCE: Sud ouest

1 commentaire:

  1. Je suis choquée par ce que je viens de lire, pourquoi vouloir fermer l'Espérance et la Fumée alors que c'est des campings qui sont principalement occupés juin juillet août, J'ai passé toute mon enfance et adolescence au camping de l'Espérance et je ne peux pas concevoir Fouras sans ce dernier, il faut se battre pour qu'ils restent ouvert et en plus ce serait une catastrophe pour le tourisme.

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