SOURCE SUD-OUEST
Elle devient la sixième ville thermale de France
L’année 2013 a franchi le cap des 16 000 curistes qui apprécient l’efficacité des soins à Rochefort. Au total, 70 % d’entre eux reviennent d’une année sur l’autre.
Avant de rouvrir le 24 février, les thermes s’engageront dans 600 000 € de travaux, en refaisant l’accueil notamment. (PHOTO K. C.)
Décidément, l’établissement thermal n’en finit plus de convaincre les curistes. Dans une courbe de fréquentation ascendante depuis des années, la barre des 16 000 patients vient d’être franchie cette année, ce qui place Rochefort au sixième rang des villes thermales françaises.
Si 70 % de ces curistes viennent et reviennent, c’est que le séjour a des effets bénéfiques sur leur santé. Dans cet établissement géré par Eurothermes et qui fera sa trêve hivernale à partir du 7 décembre, on vient de toute la France pour des cures en phlébologie, rhumatologie et dermatologie.
Ils consultent moins
La grande majorité des curistes apprécient la qualité de l’eau rochefortaise. Grâce à leurs trois semaines de soins sur prescription médicale, ils prennent moins de médicaments, consultent moins le médecin et constatent que leurs douleurs s’amenuisent dans les mois qui suivent la cure.
À Rochefort, ils apprécient la personnalisation des soins, tant au niveau des températures ou de la pression de l’eau, que de la profondeur des massages. L’attractivité de la ville et de la région, tout comme le climat, font le reste.
Avec la même capacité d’eau minérale et un débit fixé par arrêté préfectoral à 50 m3/h, le centre thermal sait s’adapter à cette fréquentation en hausse, qui atteint jusqu’à 1 400 curistes par jour. Comment ? « En lissant les soins et en proposant aux curistes des plannings plus linéaires et plus cohérents. C’est souvent plus lourd pour le personnel, mais c’est plus confortable pour les patients qui attendent moins », déclare le directeur, Frédéric Pelestor.
Cette organisation est bénéfique à la ville. Si le thermalisme ne représente qu’1 % du budget de la Sécurité sociale, un patient dépense pour une cure complète 1 500 € pendant trois semaines. Sans oublier que les thermes emploient 110 personnes en équivalent temps plein, contre 103 l’an passé.
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