Urgence pour la digue de saint-Laurent



Dans dix jours, les grandes marées reviennent et l'inquiétude grandit à Saint-Laurent-de-la-Prée. La digue a beaucoup souffert pendant la tempête. Une brèche importante  s'est ouverte. Elle est même passée à 40 mètres depuis le 28 février. L'eau s'y engouffre et repart en fonction des marées. Or, aucune réparation n'a été entreprise.



« La première urgence, c'était la protection des gens. Je le comprends tout à fait. Mais nous sommes passés de priorité 2 à priorité 1. Il faut donc intervenir vite. Mais qui fait quoi ? Qui paie ? Le site est répertorié Natura 2000. Ça complique les choses. Pour prélever la glaise qui renforcera la digue, il faut des autorisations. Pourtant, depuis huit ans, bien que nous ne sommes pas propriétaires, nous entretenons cette digue d'autorité. Comme quoi, quand on veut, on peut », commente Raymond Minier, le maire de Saint-Laurent.
La quatre-voies menacée
« J'ai été saisi en tant que conseiller général et j'ai alerté le Conseil général. Le problème, c'est que cette digue est privée, elle dépend du Syndicat des marais, qui n'a pas les moyens de la réparer. C'est donc l'Union des marais (Unima) qui doit le faire. Mais l'Unima attend une réquisition du préfet. Et il semble que la préfecture renvoie la balle au Conseil général. Il y a urgence, car la quatre-voies risque de nouveau d'être inondée lors des marées à fort coefficient à la fin du mois, sans compter qu'il est également important de protéger les marais », ajoute André Bonnin, l'élu du canton.
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