Rénovation du front de mer

 Avancement des travaux

Quelques photos prises en ce samedi 12/11/2011 .

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Les dernières infos du chantier (source sud-ouest)
  Dans le cadre des travaux de reconstruction du front de mer de Fouras-les-Bains, les commerçants devaient démonter leurs terrasses à la date limite du 7 novembre. Ce qui a été fait pour la majeure partie d'entre eux.



Seuls deux irréductibles résistent pour des raisons différentes mais qui vont poser problème aux élus. Les deux irréductibles Il s'agit du propriétaire d'un restaurant avec lequel un accord avait, semble-t-il, été trouvé . « Il pouvait laisser des poteaux qui étaient selon lui sur sa propriété », indique Chrystelle Colombé, adjointe au maire chargée du commerce.

Vérification faite par les services de la ville, c'était effectivement le cas avant 2005, date à laquelle le dossier des immeubles Gippi (société en faillite qui a pu construire un seul immeuble constitutif d'un projet beaucoup plus important) a basculé dans un imbroglio juridico-administratif mais le terrain en question est revenu dans le domaine public.

Il est aujourd'hui trop tard pour réagir et les trois éléments métalliques d'un ancien auvent vont donc rester en place. « C'est plus que ce qui avait été négocié », lâche Chrystelle Colombé de toute évidence irritée par une situation qui ne convient plus guère à la mairie. Le deuxième cas concerne un des deux glaciers du front de mer, installé au bas de l'avenue Charles-de-Gaulle, et qui va garder dans l'immédiat sa véranda d'origine, là encore au grand dam de l'adjointe au commerce. « C'est une vieille affaire d'alignement. Une bande de terrain est revendiquée par la propriétaire mais elle l'est, là encore, sur le domaine public, les documents officiels en attestent », insiste Chrystelle Colombé. 

Un constat totalement rejeté par la propriétaire. « Les actes que j'ai en ma possession datent au moins de 1972 et montrent que je suis chez moi. D'ailleurs, je n'ai jamais payé pour une terrasse intérieure. De plus, je ne peux pas investir 35 000 euros. Si la mairie ne peut pas m'aider financièrement, je n'y arriverai pas. C'est une somme pour refaire simplement le sol, c'est énorme ! » Après un constat établi par la police municipale, une action en justice devrait être lancée. « Les travaux vont se faire au droit de la véranda, nous ne pouvons entrer et casser à l'intérieur des locaux. C'est dommage, car ils sont anciens, très abîmés et à l'issue de la procédure que nous sommes sûrs de gagner, la propriétaire devra faire les aménagements.

Par ailleurs, l'exploitant est bien embêté et se pose des questions sur sa prochaine saison dans ces lieux », déplore Chrystelle Colombé. D'autres dents grincent En attendant, d'autres dents grincent, celles des commerçants qui, eux, ont obtempéré et voient dans ces événements une opération à double vitesse. « Je comprends leur colère », reconnaît volontiers l'élue, « mais il faut qu'ils sachent que nous avons fait tout notre possible et que nous sommes mis devant un fait accompli. Mais nous serons vigilants ».

Jean-Luc Richard

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